L’agro-foresterie recouvre l’ensemble des pratiques agricoles qui associent, sur une même parcelle, des arbres (haies, alignements, bosquets) à une culture agricole et/ou d’élevage.

L’arbre, par son système racinaire, crée des conditions dans les couches profondes du sol qui favorisent l’alimentation en eau et en minéraux des cultures de surface. La fertilité du sol est améliorée par les feuilles des arbres qui tombent sur le sol et qui fournissent un important approvisionnement en biomasse susceptible d’être minéralisée. Certaines espèces d’essences d’arbres sont fixatrices d’azote, ce qui contribue à l’alimentation azotée de la culture.

Les arbres et les haies abritent une diversité d’espèces et d’habitats, ce qui est favorable aux insectes auxiliaires des cultures et polinisateurs. Les arbres ont la capacité d’absorber le CO2 et, durant leur phase de croissance, de stocker le carbone. Ils participent donc à atténuer les effets du changement climatique.

Les espèces plantées

Jeunes plants majoritairement labellisés « végétal local » :
Aubépine monogyne, poirier sauvage, pommier sauvage, cornouiller sanguin, prunellier, Chêne sessile et pubescent, Bourdaine, Merisier, Viorne obier, Églantier, Châtaignier , Érable champêtre, Alisier torminal.

D’autres espèces ont été associées :
Saule marsault, Noisetier, Néflier, Fusain, Troène vulgaire, Sureau noir, Chêne chevelu, Tilleul des bois et à grandes feuilles, Aulne marsault, noyer hybride, Tilleul, Micocoulier de Provence, Cormier.